Pour un développement humain durable

par FDG-RA 2 Juin 2015, 14:10 Pour un développement humain durable

Pour un développement humain durable

Combiner justice sociale, préservation de l’environnement, analyse économique et impératif démocratique : tel a été notre credo tout au long de ce mandat en matière d’écologie. Nous nous  sommes posé devant chaque rapport, avant chaque vote, l’ensemble de ces questions : ce projet a-t-il besoin de fonds publics, va-t-il impacter notre droit et celui des générations futures à vivre dans un environnement sain, permet-il de créer de l’activité durable et contribue-t-il au «mieux vivre» localement pour les rhonalpins ? Raison pour laquelle nous avons combattu les fausses bonnes solutions qui se parent de vert sans en avoir le caractère et défendu inlassablement les notions de biens communs et de service public.

 

Nous avons ainsi été les premiers en France à porter l’initiative Yasuni ITT de «laisser le pétrole sous terre» dans la forêt amazonienne en Equateur. Dans la même logique, nous avons pu nous  appuyer sur la forte mobilisation citoyenne en Rhone-Alpes pour refuser tout type d’extraction des gaz de schiste. En matière de climat et de transition énergétique toujours, nous avons  systématiquement introduit la lutte contre la précarité énergétique et le refus de la privatisation, des barrages hydrauliques notamment, dans les délibérations régionales. Toujours insisté  également sur les économies d’énergie à réaliser en priorité, et été vigilants quant au développement d’énergies renouvelables qui ne soient pas juste une nouvelle source de profits pour les multinationales. De même nous avons combattu la logique de compensation et de recours aux sponsors privés, et soutenu par exemple l’action de l’Office national des forêts en matière sylvicole.

 

Enfin, nous avons porté la nécessité absolue de disposer de terres agricoles non bétonnées et d’aider une agriculture paysanne qui assure un revenu décent aux paysans et une alimentation locale de qualité pour la santé de tous. Avec toujours en tête la logique d’arrêter «d’arroser là où c’est déjà mouillé» et d’aider en priorité les «petits» et les plus en difficulté. Fonds d’appui à la  relocalisation, rénovation thermique, approvisionnement bio et local des cantines des lycées, mais aussi gratuité des transports ou encore soutien aux salariés en lutte comme à Photowatt :  c’est une écologie populaire et concrète, empreinte d’intérêt général, de dynamisme rural et créatrice d’emplois durables, une vision politique qui ne peut se déléguer au privé que nous avons défendue, dans l’institution comme sur le terrain dans les mobilisations. En élus engagés et responsables, militants et citoyens.

 

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